Chaque jour peut être semblable
Le regard rebondi sur le schiste et le calcaire
Les montagnes forment ‘mur’ autour de la vallée qui
S’étire en se tordant jusqu’à Sumène.
Châque jour peut être semblable
L’Écho de mon regard m’est renvoyé telle une gifle.
Parfois par le cri d’une buse je désire partir!
Le monde se trouve derrière les montagnes
Ou bien est-il devant moi?
Suis-je perdu à ma vie ? Ou au monde ?
Suis-je dans ma vie ? Suis-je au monde ?
Visage buriné, taillé à la hâche, de vent et de soleil.
Cévénnes tu m’ensevelis et je suis mort déjà,
mort de vivre en toi.
L’ombre des nuages parfois donne à ton visage
Ses milles expressions qui dépassent toute vie
Car ta beauté me brûle face à ta solitude, crie
Ma détresse de vie!
Devant le jaillissement de "la montagne de la Fage"
Où le soleil éclate en ses chênes rabougris
L’ombre géante des nuages forme, face au ciel
Indéchiffrable, deux gigantesques mains qui prient.
Châque jour peut être semblable
Mais chaque jour tu sculptes mon visage
Toujours… toujours plus près de ton visage.