Paroles d’un banc - sculpture

Je va, je vais, je vis
je vis, je va, je vais
D’une façon nouvelle.
Qu’aucune tristesse n’imprime votre coeur de ce qu’un
jour avant, bel arbre j’étais.
Triste alors de disparaître en fumée, j’étais…!
Mais un petit frêre est venu et m’a travaillé, et
mon corps il l’a aimé par l’amour de ce que j’étais,
Avec la peine des poètes devant notre mort,
Nous les arbres.
Mais regardez avec quelques morceaux de moi,
me voici tout entier (arbre que j’étais)...
Alors, j’ai la joie nouvelle de vous acceuillir
en "coeur-banc", en "coeur-temps", en "coeur-d'âme".
Venez sans tristesse car je vous mènerai,
d’une façon nouvelle, en un voyage autre
Celui caché à tout regard extérieur,
et c’est ainsi que… je vais, je va, je vis,
je vis, je va, je vais
d’une façon nouvelle…
d’une vie nouvelle.

Michel Mazzoni

 

banc poeme